Mon histoire

Atypique. Née dans une famille atypique (mère psy, père schiz pour résumer sauvagement). J'ai dû changer de vie au moins quatre fois, avant de comprendre qu'aucune ne correspondait à ce que j'étais vraiment. Enfant surdouée, ayant décroché le prix de l'élève la plus méritante de la ville de Paris (non mais le prix WTF quand même...) au collège après avoir gagné tous le prix de camaraderie à l'école (oui, je suis aussi vieille que ça !)...

Ado rebelle, punk rock, en échec scolaire, buvant et fumant, n'ayant fréquenté le lycée que très épisodiquement pendant 2 ans, jusqu'à ce que je me fasse renvoyer de mon lycée du centre de Paris pour me retrouver sur le périphérique, déclassement total, orgueil blessé, j'ai eu un bac avec mention pour tout de suite après passer plusieurs mois au service d'une famille écossaise...

A 20 ans, découverte de l'histoire et de la théologie médiévale, et leur corollaire de l'histoire de l'art. S'en sont suivies des années de grand bonheur intellectuel et une thèse de doctorat, mention très honorable avec les félicitations du jury à l'unanimité (faire rare).

Et puis un coup de foudre, un déménagement en Bretagne, une première fille autiste, des jumeaux neuro-atypiques aussi. 13 ans mère au foyer.

Le résultat : un burn out qui dévoile une dépression profonde, qui découle sur diagnostic de TDAH.

Au milieu de tout ça, un fil rouge : les expériences "bizarres", les intuitions, les fulgurances, le rejet de toute forme de croyances et l'attrait pour le religieux (une athée qui veut devenir nonne, c'est pour le moins atypique), le Feu extérieur et une timidité maladive, la spontanéité ingérable et des réflexions profondes, et ce sentiment permanent de ne pas être à ma place, d'être toujours trop ou pas assez, les substances comme issues de secours, la lecture, l'apprentissage permanent, les difficultés sociales...

L'astrologie, je l'ai découverte en 2018. Avant, non seulement je n'y "croyais" pas, mais en plus, je m'en moquais ouvertement : moi, Taureau, n'importe quoi ? Je ne suis pas matérialiste ! Et puis, du haut de mon arrogance intellectuelle, je regardais avec mépris (je connaissais bien le mépris) tous ceux qui avaient besoin d'autre chose que la réflexion cartésienne, le doute intellectuel, le concret pour vivre. Tous les crédules qui croyaient aux fantômes et aux puissances de l'esprit me faisaient rire. C'est le moment aussi, alors que je n'avais pas encore été diagnostiquée officiellement (mais le doute planait depuis un bon bout de temps, depuis le diagnostic de mon aînée d'ailleurs où j'ai été supposée Asperger, mais sans documentation sur mon enfance, le diag n'avait pas été final) où je m'étais tournée vers la spiritualité.

Je ne souhaite pas rentrer dans les détails, mais j'ai vécu des ruptures violentes en 20218. Mon cœur s'est brisé, mon âme s'est perdue, j'ai réalisé le deuil de mes deux parents, dont les morts remontaient pourtant à plusieurs années, j'étais vide et je ne pouvais plus masquer, je ne pouvais plus faire emblant, je ne pouvais plus, point barre. 

​

La Bretagne me parlait depuis déjà longtemps, mais c'est alors que j'étais à genoux, que j'ai entendu l'appel du Sacré. Et c'est à ce moment que ma guérison intérieure a commencé, hors de sentiers battus, hors des solutions traditionnelles de la psychologie freudienne, hors des médicaments (mais la médecine est importante).

En 2018, je suis morte.

En 2018, je suis née.

Depuis je me suis formée, astrologie, sophrologie, psychologie des profondeurs, coaching, EFT, NLP, CBT, lithothérapie, tarots, Reiki, thérapie par le Journaling. J'ai également étudiée la Wicca et les religions païennes celtes, j'ai expérimenté des initiations dans plusieurs traditions et surtout j'ai vécu des expériences spirituelles profondes et transformatrices. Et maintenant, je suis là, pour mettre tout cela au service des âmes qui ont besoin de guérir aussi. Parce que nous devons tous être responsable de nos énergies et de nos émotions, Nous devons tous apprendre à développer notre pouvoir intérieur.

Le monde a besoin de nous, qui ne savons pas qui nous sommes vraiment, qui nous perdons dans mille et un chemins, qui ne rentrons pas dans les moules ni les attentes hyper normatives de la société.

Nous qui sommes des atypiques, des hypersensibles, des blessés de la vie.